Oeuvre majeure de Jean Garon, la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA) a eu 40 ans en 2018. Depuis le début, le territoire agricole protégé demeure toutefois soumis à d’énormes pressions qui, au fil des ans, ont entraîné des pertes significatives, principalement autour des grandes villes. Plus que jamais, la zone agricole a besoin d’attention et d’amour.
Depuis 40 ans, les réalités ont bien changé au Québec. On a notamment observé la dévitalisation de certains milieux ruraux confrontés à un déclin démographique de même que l’émergence de nouveaux modèles agricoles. Parmi les préoccupations importantes, signalons la hausse constante du prix des terres et la sous-utilisation à des fins agricoles d’une partie non négligeable du territoire protégé.
L’Institut Jean-Garon, qui se veut l’héritier des valeurs et de l’oeuvre du père de cette loi majeure, souhaite contribuer à faire de cette année de commémoration un temps de réflexion et de discussion citoyenne, afin que le territoire agricole soit protégé et utilisé de manière optimale face aux défis du XXIe siècle.
À l’issue de cette démarche, nous inviterons le gouvernement du Québec à y donner suite dans l’optique d’assurer un aménagement du territoire plus harmonieux. L’objectif étant de favoriser une occupation plus dynamique du territoire et d’encourager une agriculture davantage multifonctionnelle et aux modèles diversifiés.
Institut Jean-Garon
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