L’INSTITUT JEAN-GARON REND HOMMAGE À FERDINAND OUELLET

Québec, le 27 novembre 2021 – L’Institut Jean-Garon a tenu à rendre hommage à M. Ferdinand Ouellet, décédé récemment à l’âge de 92 ans. M. Ouellet fut sous-ministre en titre du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) de 1977 à 1986, soit sous la presque totalité du mandat de M. Jean Garon à ce ministère. Il fut également directeur du Département d’agro-économie de la Faculté des Sciences de l’Agriculture et de l’Alimentation de l’Université Laval

À ce titre, il fut la principale cheville ouvrière de la modernisation accélérée des politiques et programmes agricoles du gouvernement du Québec au cours de cette période.  Les deux co-présidents de l’Institut, M. Michel Saint-Pierre, qui fut lui-même l’élève de M. Ouellet et, ultérieurement, sous-ministre de l’Agriculture, et M. Guy Debailleul, ont tenu à rappeler que ce furent des années glorieuses pour le MAPAQ qui a alors assumé pleinement son leadership dans une phase cruciale de l’histoire de l’agriculture québécoise.

Parmi les principales réalisations auxquelles M. Ouellet a été associé en tant que premier responsable de l’appareil administratif du ministère, mentionnons la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, l’amélioration de la sécurité financière des  agriculteurs tant au niveau de la stabilisation des revenus, de l’assurance-récolte que du crédit agricole, et l’amélioration de la qualité des aliments produits au Québec par la modernisation des secteurs des viandes et des pêches et de toute la chaîne de froid en alimentation.

Le nom de M. Ouellet, lui-même agro-économiste, est particulièrement lié à la transformation du MAPAQ en un véritable ministère à vocation économique, s’occupant autant de la production que de la transformation et de de la commercialisation des aliments.  En tant que spécialiste de la question, il a également joué un rôle déterminant dans l’élaboration de la politique céréalière du Québec qui a vu la production de cette denrée de base plus que tripler sous son mandat.

L’Institut Jean-Garon offre ses sympathies à la famille de M. Ouellet et ne peut que souhaiter que sa contribution à l’évolution de l’agriculture québécoise soit soulignée comme il se doit.

Source :  Simon Bégin

                581-745-6819

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