- Le décret créant la CAAAQ et nommant les commissaires a été adopté le 20 juin 2006, sous le gouvernement de Jean Charest et le ministre Yvon Vallières. Entre cette date et le dépôt du Rapport, il s’est écoulé 20 mois.
- La CAAAQ a d’abord tenu de multiples rencontres privées avec les principaux intervenants du secteur et mandaté des experts en vue de dresser un état de situation qui demeure encore aujourd’hui un modèle du genre.
- La période de consultation publique a débuté le 10 janvier 2007. Elle a permis d’entendre plus de 800 personnes et de recevoir 770 mémoires à l’issue de rencontres tenues dans 27 villes du Québec, en plus de deux semaines d’audiences nationales à Québec et Montréal.
- Aucun exercice de cette ampleur n’avait été tenu dans le monde agricole québécois depuis les travaux de la Commission Héon dans les années 1950.
- Le budget de la Commission a été de l’ordre de trois millions, auxquels il faut ajouter des biens et services fournis par différents ministères, pour un coût global d’environ 4 millions de dollars.
- Le rapport final de la Commission a été rendu public le 12 février 2008 par le ministre Laurent Lessard
- L’impact a été énorme. Les journaux ont titré : « Révolution agricole », « Grand coup de barre », « Rapport historique », « Changer ou périr », etc.
- Alors que la société civile dans son ensemble a applaudi le rapport, l’UPA l’a rejeté sur la base de la recommandation visant la fin du de l’accréditation syndicale unique en agriculture.
- Cela a conduit à l’enterrement du rapport, dont bien peu de recommandations ont eu un suivi, presque toujours partiel.
- Le Rapport a été en quelle que sorte ressuscité le 17 novembre dernier lorsque le premier ministre l’a brandi. Pas mal pour un rapport tabletté depuis 10 ans !
