LE JOUR DE LA TERRE… AGRICOLE

Parmi les milliers de jeunes et de moins jeunes qui ont marché et encerclé l’Assemblée nationale le 22 avril dernier, Jour de la Terre, nombreux étaient celles et ceux qui arboraient des slogans exhortant à protéger nos terres agricoles et posaient des questions comme « Que mangerons-nous demain? » La conscience du fait que notre sécurité alimentaire n’est plus aussi solide qu’on le croyait se développe, et c’est tant mieux.

En effet, imbriqué à l’enjeu des changements climatiques, celui de notre capacité à nous nourrir, pas seulement dans les pays pauvres, mais ici-même au Québec, prend de plus en plus de place dans l’espace public. Les cris d’alarme de nombreux chercheurs sur la dégradation de nos sols et des conditions de production en agriculture résonnent avec force (voir liens ci-dessous). Ils nous disent qu’en plus de protéger nos terres agricoles, il faut aussi revoir les façons de les utiliser. Les deux vont de pair.

L’agriculture de proximité

Comme charité bien ordonnée commence par soi-même, l’Institut Jean-Garon a profité de la marche pour sensibiliser les quelques politiciens présents et Dominique Champagne, l’instigateur du Pacte pour la transition, au sort des terres agricoles de l’agglomération de Québec. Ces quelques 600 hectares de terres menacés par l’étalement urbain représentent un extraordinaire potentiel d’agriculture de proximité, une des clés de notre future sécurité alimentaire et de la lutte aux changements climatiques.

Je vous invite à profiter de cette démarche de réflexion liée aux 40 ans de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA) pour échanger sur certains enjeux important, dont celui de la sécurité alimentaire, et aussi à appuyer celles et ceux qui militent pour la sauvegarde du territoire agricole partout au Québec.