Sylvain Charlebois, un des parrains de l’Institut Jean-Garon, commente la situation critique dans laquelle se trouvent actuellement des producteurs de porc du Québec :
Il souligne que « la conjoncture nous rappelle à quel point nous dépendons de nos exportations de produits primaires. » (Le Québec exporte près de 70 % de sa production de porc).
Par ailleurs, on peut déjà anticiper le fait que l’abondance des camions apportant fruits et légumes de Californie ou du Mexique sera moindre ou plus coûteuse d’ici quelques années. À ce sujet, le récent livre « La fin de l’alimentation » de W. Bommert et M. Landzettel donne froid dans le dos (chapitre La Californie assoiffée).
Comme le Québec importe une forte majorité des fruits et légumes que nous mangeons, on peut reprendre le constat de S. Charlebois, en modifiant légèrement la phrase citée: « la conjoncture nous rappelle à quel point nous dépendons de nos importations de produits alimentaires. »
Nous sommes donc ainsi confrontés à une double vulnérabilité.
Comment pourrions-nous utiliser notre territoire agricole pour contrer cette vulnérabilité?