RAPPEL DE L’ORIENTATION PRINCIPALE SUR LE LEADERSHIP GOUVERNEMENTAL ET LA GOUVERNANCE

 

Sans une sérieuse mise en oeuvre de l’orientation principale par l’ensemble des acteurs gouvernementaux, les orientations thématiques exposées précédemment ne sauraient trouver une application digne de ce nom.

C’est pourquoi une politique bioalimentaire implique d’emblée un engagement ferme du gouvernement québécois à faire preuve d’un vigoureux leadership en matière de gouvernance, tant à l’externe qu’à l’interne. Le rapport Pronovost contient un bon nombre de recommandations indiquant les divers domaines visés (les points énoncés ci-dessous sont accompagnés des numéros des recommandations concernées).

Soulignons d’abord que l’agriculture est une juridiction partagée entre le fédéral et les provinces. À cet égard, le gouvernement québécois doit s’assurer que l’État fédéral réponde aux besoins du Québec et défende ses intérêts dans des matières comme :

– l’attribution de ressources financières adéquates et une extension des partenariats en recherche-innovation (#2, #49.1, #49.3);

– la révision des systèmes d’inspection des aliments et d’étiquetage ainsi qu’une implantation accélérée de la traçabilité (#39.5, #41.5, #41.11, #49.2);

– un renforcement du processus d’homologation et d’autorisation de certains produits (#39, #41.3, #41.11);

– l’application de la réciprocité des normes internationales sur le contenu des aliments et produits importés (#41.11);

– la défense de la gestion de l’offre et la revendication de mesures d’exception pour le secteur agricole dans les traités internationaux de commerce (#49.4).

 

Par ailleurs,

A-: Une gouvernance structurante sera nécessaire pour :

– appuyer les efforts du MAPAQ à l’égard du développement du secteur bioalimentaire, notamment à travers une affirmation plus nette de sa mission alimentaire (#46);

– assurer aux producteurs agricoles une représentation professionnelle appropriée (#47);

– réviser l’encadrement du mandat de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec ainsi que le mode de désignation de ses régisseurs dans l’esprit de ce qui a déjà été réalisé pour La Financière agricole (#14.6, #48).

 

B : Une gouvernance rigoureuse sera requise pour une coordination intersectorielle des actions gouvernementales de divers ministères dans plusieurs domaines connexe. Voici une liste non-exhaustive de ces « ramifications » :

– l’attribution de ressources financières adéquates pour l’ensemble de la chaîne production- transformation-distribution (#1, #15.3, #15.4);

– des mesures en formation, recherche, innovation et transfert technologique (#17, #15.10, #15.12, #29, #40);

– des actions pour le développement de produits axés sur la santé et un approvisionnement des institutions avec des produits québécois (#16.3, #28, #41);

– une complémentarité et une harmonisation avec les interventions en matière d’environnement et d’aménagement du territoire (#31, #32, #34, #35, #37, #40, #42, #44).

 

La mise en oeuvre de cette orientation principale est un prérequis pour le succès de la politique bioalimentaire que les Québécois attendent depuis au moins 10 ans.

Seule une implication forte du Premier ministre permettra d’atteindre cet objectif.

 

 

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